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De l'Allemagne, entre identité et universalité

Le Musée du Louvre présente, sous pyramide, une grande exposition consacrée à l'art allemand, du romantisme goethéen à l’entre-deux-guerres. Le parcours chronologique et thématique est captivant et les œuvres présentées sont sublimes (forcément).

 

Arnold Böcklin, Villa au bord de la mer, 1878, huile sur toile, 110 x 160 cm.

Winterthur, Kunstmuseum, don des héritiers d’Olga Reinhart-Schwarzenbach, 1970, 1102

© Erich Lessing, Vienne

 La polémique qui a éclaté dans la presse allemande quelques jours après l’ouverture nous paraît vraiment inappropriée. Prétendre que l’exposition validerait l’idée d’un enchaînement naturel entre le romantisme allemand et le nazisme est passablement absurde. La brutalité des guerres du XXe siècle et l’ombre noire de la montée du nazisme ne sont aucunement présentées comme une conséquence du romantisme du XIXe siècle. Au contraire même, s’il fallait faire un seul reproche au parcours de l’exposition, ce serait la rupture un peu forte entre la deuxième et la troisième section, entre les grands paysages romantiques et universels de Friedrich et l’évocation des ravages humains de la Première Guerre mondiale.
Décidément, l’identité allemande reste un sujet complexe et non apaisé.

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