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L'ange du bizarre

Le musée d'Orsay présente depuis quelques jours une nouvelle exposition sur le "versant noir du romantisme" intitulée : L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst.

Carlos Schwabe (1866-1926), La Mort et le fossoyeur, 1900 
aquarelle, gouache et mine de plomb, H. 76 ; L. 56 cm 
Paris, musée d'Orsay, conservé au département des Arts Graphiques du musée du Louvre
 Legs Michonis, 1902 © RMN (Musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi

Cette exposition sur un sujet transversal mêlant les époques, les artistes et les techniques offre une vue d'ensemble passionnante sur une vraie problématique culturelle. Les expositions thématiques nous paraissent toujours plus excitantes intellectuellement que les expositions monographiques.

 

Franz von Stuck (1863-1928) La Chasse sauvage, 1899, Huile sur toile, 95 x 67 cm

Paris, musée d’Orsay, RF 1980 7

© Musée d’Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt


L'Ange du bizarre s'inscrit d'ailleurs un peu, par son tropisme anglo-saxon, dans la continuité de l'exposition autour d'Oscar Wilde dont nous avions dit ici beaucoup de bien. Elle prolonge aussi très intelligemment l'exposition sur le néoclassicisme au musée du Louvre d'il y a deux ans. Certains tableaux sont d'ailleurs communs aux deux manifestations comme Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli.

 

On avoue avoir été moins convaincu par la dernière partie de l'exposition consacrée à la postérité surréaliste. Alors que la structure du parcours était jusque là thématique, ce saut chronologique paraît un peu forcé. Comme s'il fallait se justifier et prouver coûte que coûte que la problématique a des liens avec l'avant-garde.

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